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  • : Légend'eaux
  • : Faire connaitre l'histoire et les traditions populaires des gens de l'eau. Rohan en tant que capitaine du navire vous fait voyager "De la rivière à l'océan". Blog à plages musicales.
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  • Rohan
  • Je vous invite à bord de mon navire pour un voyage plein d'aventures, de musiques, et de rencontres.
  • Je vous invite à bord de mon navire pour un voyage plein d'aventures, de musiques, et de rencontres.

BIENVENUE

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Le blog de l'association Légend'eaux

régie par la loi de 1901

dont le but est de faire connaître l'histoire

et les traditions populaires des gens de l'eau.

 

Légend'eaux soutient Rohan:

Auteur compositeur interprète

conteur collecteur et réalisateur

 

Mot de l'artiste :

 

Mes chansons sont tirées de mes carnets de route et de bord entre terre et mer sur canaux et rivières.


Passant d'une voie à l'autre, c'est avec ma voix que je redistribue le fruit de ma pêche, ferrant par-ci par-là, récits, anecdotes, légendes et témoignages de la vie du "peuple de l'eau".


C'est à ceux dont je croise le chemin, et qui alimentent mon insatiable curiosité, que je dois ces petits bouts d'aventures résumés en quelques minutes.


Si j’ai créé ce répertoire, c’est pour vous livrer ces petits bouts d’aventures.


Pour d’une part, partager mes passions, mes recherches, mes chansons, mes musiques et faire parler ceux qui n’ont pas la parole, que l’on oublie ou que l’on ignore et dont on méconnaît les richesses. D’autre part, parce que le public en fait la demande.  


J’ai commencé le métier de marinier à bord d’un vieux Freycinet mixte, gouvernable à  l’aminteau, 30 ans après, je me suis embarqué comme matelot à bord d’un « cachalot » tout frais sorti du chantier, équipé d’un pilotage automatique.


Les bateaux ont changés, les hommes de bord aussi, mais la navigation continue et avec elle, la vie à bord.


De cette vie, naissent des amitiés, des aventures, des récits, des contes, des légendes, des chants et des héros …

Alors je m’associe au poète en disant :

Pour leur rendre hommage

Et pour leur faire honneur

N’est point de plus beau témoignage

Que celui d’un chanteur.

 

Rohan

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 17:27

La mémoire du peuple de l'eau


A l’écoute du récit de leur vie et de leur quotidien, on s’aperçoit que « les marins d’eaux douces » sont érudits dans bien des domaines.

Ceux dont la mémoire est encore vive, ont encore beaucoup à nous livrer et à nous transmettre, mais malheureusement, peu d’oreilles se tendent. Ainsi, meurt la mémoire avec son détenteur.

Ce triste sort s’est abattu sur les chansons des gens des métiers de l’eau en Lorraine. Non pas qu’elle en soi totalement dépourvue, mais son répertoire sur ce thème étant d’une part inconsistant, et d’autre part, absent de la mémoire collective, il m’a semblé utile et urgent, surtout pour les générations futurs, de perpétuer cette connaissance au travers d’un répertoire de créations nouvelles, basées essentiellement sur des récits d’actuels ou d’anciens mariniers, d’éclusiers, de pêcheurs et de lavandières.

Je m’efforce tant que faire se peut, de rester fidèle aux propos recueillis, au vocabulaire, à l'expression brut et spontanée, au langage tel qu'il est livré. Mon travail d’écriture consiste globalement, à installer la rime ou l'assonnance, organiser le discours et quelque fois de faire une description à la loupe, de ce qui m’est conté.

L’objectif premier étant d’archiver et de transmettre la mémoire du patrimoine oral des gens des métiers de l’eau ainsi qu'une connaissance et des témoignages par le biais des arts.

Après quelques années d’un long travail sur le patrimoine fluvial de la Lorraine et de collectage de mémoire des témoins de son histoire, je livre dans mes ouvrages, une partie du fruit de ma pêche sous forme de chansons, récits et musiques sorties, tantôt de l’onde calme, tantôt du courant ravageur. Laissez-vous emporter par l’un, par l’autre ou par les deux à la fois et surtout… Faites un bon voyage !

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 16:45

Oh hisse ! Cap’tain’ Monfils.


Paroles et musique:Rohan







Oh hisse ! Cap’tain’ Monfils
Bienv’nu à bord, Cap’ain’ Victor. ( bis )

Oh hisse ! Cap’tain’ Monfils
Quittons le port, Cap’ain’ Victor. ( bis )

Oh hisse ! Cap’tain’ Monfils
Hors du corps mort...

Vir’ à tribord…

Met l’cap au Nord…

Souquez plus fort…

Dedans, dehors…

Point de remords…

Cachons l’ trésor…

On roule sur l’or…

On est d’accord…

L’or nous dévore…

Cent mille sabords…

Le vent nous mord…

Coquin de sort…

Quand est-ce qu’on dort ?…

Chantons encore…

On vous adore, Cap’ain’ Victor.



Toutes les chansons et musiques de ma composition sont protégées. Vous pouvez les téléchargées, les interprétées, les réarangées, les jouées, les recommandées mais en aucun cas, vous en attribuer la paternité

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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 15:59

La femme du capitaine

Le seul maître à bord, c’est le capitaine ! sauf quand sa femme est là.

( Adaptation d'une chanson du répertoire traditionnel ).

 

Quand ma femm’ lav’ le bateau, mon mat’lot lui tient le seau.

Et moi l’Cap’taine, le maître à bord, je tiens la barre coquin de sort.

 

Quand ma femm’ va-t-amarrer, mon mat’lot est à côté.

Et moi l’Cap’taine, le maître à bord, j’occupe les gosses coquin de sort.

Quand ma femm’ sonne le dîner, mon mat’lot est attablé.

Et moi l’Cap’taine, le maître à bord, j’met les assiettes coquin de sort.

 

Quand ma femm’ se sert du vin, mon mat’lot en est d’jà plein.

Et moi l’Cap’taine, le maître à bord, j’suis à la flotte coquin de sort.

 

Quand ma femm’ mange ses p’tits pois, mon mat’lot en prend deux fois.

Et moi l’Cap’taine, le maître à bord, j’lèche la casserole coquin de sort.

 

Quand ma femm’ prend son dessert, mon mat’lot lui s’en ressert.

Et moi l’Cap’taine, le maître à bord, j’fais la vaisselle coquin de sort.

 

Quand ma femm’ a d’la paresse, mon mat’lot la pousse aux fesses.

Et moi l’Cap’taine, le maître à bord, j’astique les cuivres coquin de sort.

 

Quand ma femm’ va prendr’ son bain, mon mat’lot aussi prend l’sien.

Et moi l’Cap’taine, le maître à bord,j’suis dans les chiottes coquin de sort.

Quand ma femm’ se met au lit, mon mat’lot s’y met aussi.

Et moi l’Cap’taine, le maître à bord, j’tiens la chandelle coquin de sort.

 

Toutes les chansons et musiques de ma composition sont protégées. Vous pouvez les téléchargées, les interprétées, les réarangées, les jouées, les recommandées mais en aucun cas, vous en attribuer la paternité


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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 13:46

Dans la barque à Dujonc.

Bourrée 3 temps 

Paroles et musique: Rohan

Dans la barqu’à Dujonc, l’on y rame, l’on y rame.
Dans la barqu’à Dujonc l’on y rame z’à reculons. bis
L’on y rame, l’on y rame, dans an la-a barqu’à Dujonc.
L’on y rame, l’on y rame, l’on y ra-a-me z’ à reculons.

Dans la barqu’à Dujonc, il y a cannes, z’il y a cannes.
Dans la barqu’à Dujonc, il y a cann’ z’et Hameçons. bis
Il y a cannes, z’il y a cannes, dans an la-a barqu’à Dujonc.
Il y a cannes, z’il y a cannes, il y a cann’ z’ et Hameçons.

Dans la barqu’à Dujonc, l’on appâte, l’on appâte.
Dans la barqu’à Dujonc, l’on appâte le gardon. bis
L’on appâte, l’on appâte, dans an la-a barqu’à Dujonc.
L’on appâte, l’on appâte, l’on appâ-âte le gardon.

Dans la barqu’à Dujonc, l’on y ferre, l’on y ferre.
Dans la barqu’à Dujonc, l’on y ferre le goujon. bis
L’on y ferre, l’on y ferre, dans an la-a barqu’à Dujonc.
L’on y ferre, l’on y ferre, l’on y fe-erre le goujon.

Dans la barqu’à Dujonc, l’on écaille, l’on écaille.
Dans la barqu’à Dujonc, l’on éca-aille le poisson. bis
L’on écaille, l’on écaille, dans an la-a barqu’à Dujonc.
L’on écaille, l’on écaille, l’on éca-aille le poisson.

 

Dans la barqu’à Dujonc, l’on y chante, l’on y chante.
Dans la barqu’à Dujonc, l’on y chante z’ à pleins poumons. bis
L’on y chante, l’on y chante, dans an la-a barqu’à Dujonc.
L’on y chante, l’on y chante, l’on y chant’ z’ à pleins poumons.

 

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25 octobre 2006 3 25 /10 /octobre /2006 16:19

Le temps de la batellerie partoche

 

Il est révolu le temps où les hommes tiraient les chalands
le sang aux pieds, le dos courbé, meurtris à force de tirer.

Sur les chemin de halage, habillés de leur attelage
sont arrivés les chevaux, pour faire avancer les bateaux.

La voile ou la godille sont encore sur les embarcations
avant la mécanisation des moyens de propulsions.

La vapeur a eu ses heures de gloire, de liesse et de malheurs
ce fut une révolution, vive l'industrialisation.

Et puis c'est au tour du diesel de donner aux bateaux des ailes,
des hélices surpuissantes, robustes et endurantes.

La voile ou la godille ont disparuent des embarcations,
avec la mécanisation des moyens de propulsions.

Enfin arrive le GPL, au temps venu du logiciel,
la navigation c'est fini, les chargements roulent en semi.

L'éclusier est congédié, l'écluse est automatisée,
le fret est sur la voie férrée, le marinier va chômer.

La clarté des eaux d'antan fait place aux rejets polluants
qui gangrènent les canaux les fleuves les rivières les ruisseaux.

Ainsi fini la profession des gens de la navigation,
on dit " c'est ça l'évolution " et vive la modernisation.

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18 octobre 2006 3 18 /10 /octobre /2006 14:17

Cet article fait suite aux propos d'introduction et de conclusion de

" la Chanson qui dérange ". Voir Menu à la rubrique Chansons, paroles, part

 

 

 

Une fois de plus, on veut faire mentir l'histoire pour la réécrire à la sauce institutionnelle avec des ingédients à saveur démagogique, politiquement correct, propre et lisse...

On pointe du doigt les témoins de la parole du peuple, les porteurs de vérité, les observateurs avertis et expérimentés, surtout s'ils sont artistes, engagés et subversifs, troubleurs d'ordre et de mentalités. Ils sont dangereux car ils amènent les gens à se poser des questions et à réfléchir, donc à remettre en question les discours de vitrines et tous les " tralalas " de convenance.

Dans cette histoire, on veut faire oublier le passé, oublier les traditions, les valeurs, oublier les travailleurs qui ont participés à l'essor du pays, par leur sueur et leur labeur ( non je ne vote pas Laguiller ).

On veut nous faire croire que tout va bien dans le meilleur des mondes et surtout sur les voies navigables intérieures. On parle d'emplois, de formations, d'aménagements, de ceci et de cela...Alors qu'il n'y a pas de boulots ( en tout cas, pas autant qu'on voudrait nous le faire croire ) , que les entreprises délocalisent en masse, que la profession et mal rémunérée, que les formations ne répondent pas à la réalité du terrain, que l'on continue d'orienter des jeunes dans des formations alors que le secteur est bouché.

Concernant ce dernier point, c'était déjà comme ça au milieu des années 70 quand on orientait les jeunes vers la batellerie du petit gabarit alors que ce secteur était déjà en grande difficulté.

Pour un jeune de 16 ans, il fallait se taper entre 12 et 20 heures sans signer de contrat de travail et en étant sous-payé et ce, quand le patron avait envie de payer. Cela, je l'ai moi même vécu et suis loin d'être le seul si j'en crois les témoignages dont on me fait part concernant ce point.

Attention, je ne suis pas là pour cracher sur cette profession dont je suis fier d'avoir appartenu,  dont je m'attache à réabilité et valoriser son histoire et rendre hommage à ses ouvriers.  Je crache seulement à la gueule des décideurs, des calculateurs, des donneurs d'ordres et autres maîtres à penser qui ne voient pas plus loin que fond de leur tiroir-caisse et leur promotion social.

En bref, derrière tout ça, " y a du pognon " ! ! ! Y a surtout du pognon à se faire, et toujours pour les mêmes. En effet, il y a plus à se faire en virant les mariniers du petit gabarit en les remplaçant par des touristes friqués ( ou pas d'ailleurs ! ) que maintenir une profession ancestrale, définir une politique économique digne de ce nom et une politique de l'emploi efficace et raisonnée.

On ne rend jamais assez hommage aux gens de ce métier qui ont laissés leur vie sur l'eau, la preuve en est qu'il a fallu attendre 2006, un décret fixant le statut du conjoint collaborateur, en clair, que la femme du marinier ( qui bosse souvent plus que ce dernier, macaron oblige ) soit reconnue en tant que professionnelle.

Donc on remplace un métier grâce auquel de courageux et vaillants ouvriers gagnent leur vie ( qu'ils passent à travailler ), par des touristes qui vont remplir les caisses de l'état et autres spéculateurs avident de pouvoirs et d'argent.

Ca ne m'étonne pas qu'on veuille me faire taire, ça me donne encore plus l'envie de la ramener ! Ca veut bien dire que j'ai raison de le faire, en chansons ou autrement, mais qu'on ne compte pas sur moi pour faire mentir l'histoire et faire oublier: ceux qui ont valorisés ce métier, et toutes les valeurs et les richesses qui en découlent.

Qu'on ne compte pas sur moi pour "collaborer" avec les révisionnistes, les bonimenteurs, les philosophes du tiroir-caisse, les démagos, les dictateurs de pensée unique, les vendeurs de rêves et de beaux discours, qu'ils soient présidentiels ou subalternes.

Alors quand on me dit :" vous ne devriez pas chanter cela ", ça veut dire, " ferme ta gueule, surtout si c'est pour révéler à la population, toutes ces choses qu'on lui cache et avec lesquels on arrive à l'endormir de manière à lui faire oublier qu'on en veut qu'à son fric "...

Une société qui veut faire taire ses artistes à coups de censures ( c'est la même chose actuellement pour le rap et pour certains écrivains et journalistes ) ou autres formes de baillonements est une société suspect. Toutes les dictatures s'y sont pris de cette manière pour prendre possessions des pouvoirs.

Je ne laisserai personne m'empêcher de dire, de chanter ou de conter par la forme artistique ou autre, ce que j'ai à dire, à révéler ou à dévoiler dans le but de faire réfléchir, d'instruire, de cultiver, d'informer, de distraire ou d'amuser tout un chacun.

Toutes tentatives visant à me discréditer, m'intimider ou portant préjudice à mes activités artistiques et professionnelles ne m'arrêterons en aucunes manières et viendront conforter mon Coup de gueule.

A bon entendeur ! ...

 

 

 

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16 octobre 2006 1 16 /10 /octobre /2006 12:23

Les cartons et rouleaux de papier perforé.

 

 

Pour faire chanter son orgue,celui-ci a besoin d'un support perforé.
Ces perforations sont de longueurs variables et déterminent la valeur
des notes à jouer.
Cet usage de la perforation comme séquence musicale est apparue
au milieu du 19ème siècle et s'inspire de l'invention de J.M JACQUART
qui consistait à enregistrer des codes-perforations sur une bande
de carton où figuraient les dessins à reproduire sur le tissu et lu
par le métier à tisser.


Du carton perforé, on est passé au rouleau papier à destination
des pianos pneumatiques puis des orgues.
Ce travail d'écriture des codes et de perforation se nomme: La notation.


Depuis moins d'une vingtaine d'années,ce travail exclusivement
artisanale nécessitait l'usage de crayons, gomme, règles,équerre,ruban
adhésif,gabarit et bien entendu d'une machine à perforer.
Chaque noteur invente lui-même son système de machine plus ou moins
performante qui va de la perforation manuelle, c'est à dire avec un couteau
aussi bien aiguisé qu'affuté, jusqu'à la machine de la plus rudimentaire à la
plus perfectionnée;à pédale, à moteur électrique, ancienne machine à coudre etc.


Maintenant, l'apport informatique joue un rôle important et facilite le travail
de part la rudesse et la lenteur du travail artisanale qui reste malgré tout
plaisante pour les plus courageux et passionnés.


Je connais quelques tourneurs de manivelle qui n'écrivent leurs cartons qu'avec
cette méthode et les résultats valent bien ceux de l'informatique.
Il est possible de suivre un stage de notation de cartons d'orgues de barbarie
organisé au mois de Juillet en Ardèche au lieu dit " Le Fraysse ".


C'est un petit hameau perché à 800m en montagne où il y fait bon vivre et divers
stages y sont organisés: Grandes orgues et flûtes,aquarelles,tuyaux d'orgues,
études de plans pour fabriquer un orgue de barbarie etc...
Le stage dure une semaine du Lundi 14h00 au Dimanche 12h00, gîte et couvert
sont compris dans le tarif.


Les deux techniques de notation ( traditionnelle et informatique ) vous seront
proposées, à vous de choisir celle qui vous plaira.Il est important de "noter"
qu'il n'est pas nécessaire de connaitre le solfège, ni de pratiquer
un instrument de musique pour réussir la notation de cartons.


Ce stage s'adresse surtout à celles et à ceux qui ne sont pas musiciens et croyez
moi, j'en ai vu qui doutaient de leur capacité à y parvenir et qui sont quand même
repartis avec un ou deux cartons à l'issue du stage.
Je ne voudrais pas paraître prétentieux quand à ma pédagogie, mais les résultats sont là.

Pour connaitre les coordonnées de ces stages, allez sur le site: www.stefanim.com

allez dans la rubrique association, puis " Le Fraysse ".
 

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13 octobre 2006 5 13 /10 /octobre /2006 13:49

Mon premier orgue de Barbarie, je l'ai eu en 1999. C'était à l'époque où je quittais l'univers du Jazz dans lequel j'évoluais depuis 1986 en tant que chanteur principalement mais aussi pianiste, guitariste ou batteur, suivant les groupes au sein desquels j'exerçais mon art.

De part le style, j'étais souvent ( au travers de la musique ) outre-Atlantique et toutes ces années mon ramenées à ma terre natale. D'abord en empruntant le chemin maritime pour enfin suivre le chemin fluvial que j'avais quitté début 1980. Familier de ces deux milieux, j'avais déjà écrit deux ou trois textes traitant du sujet. De nouveaux horizons s'ouvraient à moi et comme j'ai toujours eu l'âme d'un aventurier-voyageur, j'ai suivi la lumière...

Et puis je voulais faire quelque chose de plus personnel, composer comme je le faisais dés que j'ai commencé la musique mais surtout, parler de choses originales et pas courantes.

Je me suis remis à écrire et à composer, mais pour cela, il fallait trouver matière à inspiration alors, je suis allé souvent voir mes potes du milieu maritime en Bretagne, voyagé le long des côtes de France, embarqué à bord de navires maritimes et fluviaux pour me réimprégner de la vie à bord.

Seul, je devais travailler mes chansons et les interpréter avec un instrument adéquate, alors je me suis trouvé un accordéon-piano. Je n'avais jamais joué de ce truc là mais maîtrisais  déjà le piano alors pas de problème pour la main droite, il a fallu m'habituer au jeu de main gauche. L'apprentissage d'un instrument quel qu'il soit ne se faisant pas du jour au lendemain, je devais trouver une solution pour me produire rapidement sans perdre de temps à chercher des musiciens en attendant que mon niveau à l'accordéon soit satisfaisant etc...

Et un beau matin, je ne sais pas pourquoi, m'est venu en tête une image qui ne me quittais plus: Celle d'un orgue de Barbarie, alors que je n'étais pas du tout interressé par ce machin ringuard, qui sonne toujours faux qui ne joue que "mon amant d'St-Jean" ou " le petit vin blanc".

Mais voilà, cela me semblait être le moyen le plus rapide de trouver un orchestre ( puisqu'il est dedans ) et de faire entendre le fruit de mes derniers travaux en attendant que je soit opérationnel à l'accordéon.

J'ai commencé par rechercher des facteurs d'orgues en vue de faire un stage  d'entreprise pour m'informer, observer, manipuler, bref, me former... Ce fut un échec car les luthiers en question n'offraient pas ce genre de prestation, n'avaient pas de temps à consacrer à la formation ou l'apprentissage, mais aussi que j'étais trop vieux, trop loin etc...

Après plusieurs contacts vains, j'allais me résigner, quand un membre de l'AAIMM m'appris qu'un stage avait lieu chaque année en Ardèche où l'on formait des "tourneurs de manivelle" ou futurs tourneurs, à la fabrication d'orgue de Barbarie. Je pris contact avec l'association qui organise le stage et en effet, il y avait bien ce genre de prestation mais contrairement à ce que m'avait annoncé mon interlocuteur, on ne repartait pas avec son orgue à l'issue du stage ( d'une semaine ). Je m'inscris au stage qui a lieu fin Juillet et qui permet de repartir avec les plans pour fabriquer l'orgue et commence à m'interesser à l'écriture des cartons d'orgue. Miracle, j'apprends qu'il existe un logiciel qui permet d'écrire soit même ses cartons. Autre miracle, je fais une rencontre qui sera déterminante en la personne de Michel Hoquet et de son épouse qui en plus d'être des gens charmants, sont une véritable encyclopédie du folklore Lorrains et de la chanson Française en général. Michel m'a appris une foule de choses sur le sujet en plus de l'aspect traditionnel. J'ai commencé à écrire mes premiers cartons sur ses conseils puis par l'intermédiaire du logiciel "Harmony assistant" chez Myriad. Lorsque quelques cartons furent imprimés, j'étais impatient de les écouter, alors bien sur, je pouvais disposer des orgues de Michel, mais il me fallait m'en procurer un rapidement en attendant que je fabrique le mien et le stage était encore loin.

Toujours sur les conseils éclairés de Michel, je fis donc l'acquisition d'un orgue à anches ( lames vibrantes comparables à celles d'un accordéon ) fabriqué par Jean-Paul Erman, facteur d'orgues professionnel et diplomé.

L'instrument est donc un orgue pneumatique à anches contairement à ceux dits: mécaniques et à tuyaux ( flutes ). Il comporte 27 notes dont 4 basses, une gamme diatonique et une dernière chromatique. Il fonctionne non pas avec des cartons perforés mais avec des rouleaux papier de 80g, ce qui permet de gagner en place, en poids et en temps d'émission. Il est portatif et léger. 

Pour les cartons et le stage: voir l'article " Cartons d'orgue ".

 

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 14:51

Le passeur du printemps

G.De La Marge / G.Goublier

 

 

Margot, soyez la bienvenue, je n’avais personne à passer
La brise enfin est revenue nous pouvons dés lors traverser.

Appuyez-vous sur moi ma blonde, nous en avons pour un instant,
Ne craignez point le flux de l’onde tout ira bien l’amour aidant.


Refrain :

Venez Margot dans ma nacelle, ma voile s’enfle au gré des vents,au gré des vents.

Allons tous deux ma toute belle, l’amour attend, l’amour attend,l’amour appelle.

Je suis le passeur du printemps, du printemps.


J’ai cassé ma rame mignonne, pour vous passer plus mollement,
Sur l’eau ma barque s’abandonne, le vent souffle plus fortement.

Ciel, dit Margot, quelle imprudence, qu’avez-vous fait passeur ?
J’ai peur ! Il me faut une récompense pour accoster dit le passeur.

 

Refrain …

 

Le canot en pleine dérive, s’en allait au gré du hasard.
On entendait sur l’autre rive, comme un faible écho babillard.

De doux baisers de lèvres franches, le bruit charmant se répétait,
Puis cachés tous deux sous les branches, dans un soupir le passeur disait …

 

Refrain …

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 12:15

La chanson qui dérange

 

Paroles et musique : Rohan

 

Histoire vrai ! Cette scène s'est passée lors d'une fête nautique.

Les hautes instances de VNF présentes, étaient invitées à ( se ) pavoiser sur une petite vedette de plaisance.

J'étais à bord pour agrémenter le voyage de chansons batelières.

Tout allait bien jusqu'au moment où j'ai chanté un de mes titres "Le temps de la batellerie" dans lequel je décris l'évolution de la batellerie depuis le halage à la bricole, jusqu'au déclin du transport sur les petits gabarits.

La réflexion ne s'est pas faite attendre... " Vous ne devriez pas chanter cela "... "Contrairement à ce que vous pensez ( alors que je ne fais que restitiuer des témoignages d'authentiques mariniers qui savent de quoi ils causent... ) le métier se porte bien" ( alors que ma chanson n'évoque pas le grand gabarit )"D'ailleurs on embauche sur le Rhône" ( j'vois pas l'rapport ! )

J'ai eu droit à la leçon de morale, au recadrage, à la démagogie,au discours présidentiel de vitrine ( dont je me fous royalement ) etc...

Quand il a fallu accoster pour ramener la vedette à son lieu d'amarrage, ce fut une toute autre histoire.

Le monsieur en question après 3 essais ratés, nous a quand même précisé que son permis ne datait pas d'hier...

Il a fallu que ce soit un touriste sur le chemin, qui réceptionne l'amarre pour haler le bateau jusqu'à la berge. Moralité: à la fin de la chanson

 

C’est à bord d’une vedette de plaisance
qu’embarqua ce monsieur de la présidence.
Le capitaine céda sa place au macaron,
et m’invita à entonner une chanson.

Monsieur le président des voies de France où l’on navigue
n’a pas apprécié ma chanson.

Si j’avais quelque chose à dire, je ne m’adresserais pas à ceux qu’on
croit compétent, mais c’est bien pire de le chanter à ceux qu’on
de président, que le nom.

Car : « contrairement à ce que vous pensez » me dit-il,
« le transport par la voie d’eau n’est pas en baisse…
On embauche sur le Rhône » !!! « le métier se porte bien » !

Ma chanson, tout ce qu’elle dit, ça n’est pas moi qui le pense,
la fin du petit gabarit et le chômage, je sais, ça dérange.
Ma chanson, emprunte des phrases que mon transmis les mariniers.
Un présent, un héritage, qu’ils m’ont chargé de restituer.

Mais Monsieur le président des voies de France où l’on navigue
n’a pas apprécié ma chanson.

Si j’avais quelque chose à dire...

Ma chanson, c’est un témoignage de la vie des gens des voyages,
de ceux qui ont sillonné les eaux, les fleuves, les rivières, les canaux.
Ma chanson, elle parle du temps où les hommes tiraient les chalands,
de l’industrialisation et de son évolution.

Monsieur le président des voies de France où l’on navigue
n’a pas apprécié ma chanson.

Si j’avais quelque chose à dire...

Ma chanson, c’est le miroir de tous les gens de ce terroir,
de tous ceux qui ont navigué depuis qu’ils sont nés.
Ma chanson éveil les enfants à c’qu’on n’leur apprend pas à l’école,
sur la vie des gens des chalands, le savoir-faire, le halage à la bricole.

Monsieur le président des voies de France où l’on navigue
n’a pas apprécié ma chanson.

Si j’avais quelque chose à dire...

 

Ma chanson, c’est aussi un hommage au peuple des rives et des eaux,
et se garde bien d’ fair’ du tapage avec c’ui qui sort d’un bureau.
Ma chanson elle vous dit m... ême, que si vous désirez plus d’informations,
adressez-vous à ceux là même qui connaissent la chanson.

Monsieur le président des voies de France où l’on navigue
n’a pas apprécié ma chanson.

Et quand on est président des voies de France où l’on navigue,
pour éviter les commérages, on réussi au moins son accostage.

J'ajoute que, même le grand gabarit est en difficulté car fin 2005, je naviguais sur la Seine et j'entendais à la phonie les mariniers qui se plaignaient du manque de diversité dans les chargements, la délocalisation des entreprises riveraines, du coût des aménagements qu'ils doivent effectuer sur leur bateau pour s'adapter aux chargements etc...

A ce propos voir l'article " Coup de gueule " dans le menu à la rubrique les potins d'à bord

Toutes les chansons et musiques de ma composition sont protégées. Vous pouvez les téléchargées, les interprétées, les réarangées, les jouées, les recommandées mais en aucun cas, vous en attribuer la paternité

 

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